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Neige de Gor
18 février 2012

L'assemblée / The Thing

* Le Thing *


On ne doit pas se battre pendant le Thing tel est la loi mais les hommes peuvent venir armée.
Le Torvaldslandais ne sort jamais de chez lui sans arme et chez lui les armes sont toujours à portée de la main généralement suspendus derrière sa couche de telle sorte que la captive enchainée ne puisse les atteindre. Lorsque couchée sur le dos elle lève les yeux elle voit au mur le bouclier, le casque, la lance, la hache et l’épée, dans son fourreau, de son maître. Ce sont les symboles visibles de la force qui l’asservissent, par lesquels elle n’est qu'une femme dont le ventre de trouve sous l’épée.

Presque tous les visiteurs du Thing étaient des fermiers libres hommes blond aux yeux bleus, fiers, aux membres puissants et aux mains durcies par le travail. Beaucoup avaient les cheveux nattés ; beaucoup portaient le Talmit de leur région, beaucoup avaient mis leurs plus beaux atours pour assister à la fête, beaucoup portaient des vestes de laines. Tous étaient armées généralement avec une hache et une épée ; quelques un portaient un casque d'autres le portait dans le dos avec leur bouclier. Pendant le Thing à laquelle tout homme libre doit assister sauf s’il cultive seul sa ferme et ne peut la quitter, chaque homme doit pouvoir présenter à son Jarl un casque, un bouclier, une épée, une hache ou une lance en bon état. Chaque homme généralement sauf s’il loue directement ses services à un Jarl est responsable de l'existence et de l'état de ses armes ainsi que de son équipement.
Un homme directement au service d’un jarl est en fait un mercenaire ; le jarl en personne avec son or ou ses réserves lorsque cela est nécessaire ou désirable arme l’homme.
S’il arrive qu'un homme casse une épée le jarl compense la perte néanmoins il n’est pas responsable de tels accident lorsqu'ils arrivent à des fermiers libres.

Les fermiers qui ne participent pas au Thing cultivant seul leur ferme doivent néanmoins posséder l’armement réglementaire une fois par an il doit être présenté à un représentant du jarl qui a cet effet visite les diverses régions. Lorsque la flèche de la guerre lui parvient, bien entendu chaque homme doit répondre ; dans ce cas la ferme en pâtit, de sorte que sa compagne et ses enfants vivent une période extrêmement difficile en quittant sa famille ses armes sur l’épaule le fermier dit simplement à sa famille " la flèche de la guerre est arrivée dans ma maison ".

Dans la foule, on peut voir de nombreux chefs, capitaines et jarls mineurs, tous avec leur suite. Ces individus de haut rang sont somptueusement vêtus avec des casques et des capes magnifiques généralement écarlates et pourpres, longues et tourbillonnantes et tenues par des agrafes en or. Les hommes la portent toujours, comme cela est fréquent au Torvaldsland, de telle manière que le bras droit, le bras de l’épée, soit libre.
Leurs hommes portent aussi au bras des spirales en or ou en argent et aux poignets des bracelets incrustés de Pierre précieuses.


Quelques citations / Les Maraudeurs de Gor

Dans la foule, il y avait aussi de nombreuses captives effrontées; elles avaient, en général, été amenées à la Fête par les Jarls ou les capitaines; il n’est pas rare que les hommes se fassent ainsi accompagner par des esclaves, bien qu’elles n’aient pas le droit d’approcher des tribunaux et des délibérations.
Il y avait trois raisons d’amener ces filles : elles servaient le plaisir des hommes; elles symbolisaient, par leur présence, la richesse de leurs Maîtres; et elles étaient négociables.

L’expression " fille de soie " est souvent utilisée par les captives du Nord, pour désigner leurs contreparties du Sud. L’expression tient au fait qu’elles croient que ces femmes sont gâtées, maquillées à l’excès, capricieuses et caressées comme des animaux familiers, et n’ont rien à faire, à part se parer et attendre leur Maître, lovées sur des couvre-pieds épais et pourpres, brodés d’or.

Les filles du Sud, incidemment, bien qu’elles travaillent moins que leurs sœurs asservies du Nord, fonction de la disparité économique existant entre la ville et la campagne, travaillent souvent, et travaillent dur, surtout si elles ont déplu à leur Maître.

Incidemment, à toutes fins utiles, bien que l’esclave du Sud travaille, à mon avis, moins dure que la captive du Nord, qui vit généralement dans une ferme isolée, elle est fouettée plus souvent que sa sœur du Nord; à mon avis, elle est soumise à une discipline plus rigoureuse; les maîtres du Sud sont durs avec leurs femmes, exigeant davantage d’elles et s’assurant qu’ils l’obtiennent; les filles du Nord, par exemple, apprennent rarement l’art élaboré, complexe et sensuel des esclaves; la fille du Sud, dans son désespoir, doit souvent l’apprendre à la perfection; en outre, sur ordre, elle doit le mettre en application joyeusement et adroitement.

Les esclaves du Sud considèrent généralement leurs contreparties nordiques comme des idiotes, des rustaudes des fermes et des montagnes du Torvaldsland; elles se les imaginent passant tout leur temps à nourrir les tarsks et à fumer les champs; elles les considèrent, en définitive, comme des femelles de bosks, qui travaillent, procurent des plaisirs simples à des hommes rudes et donnent naissance à des serfs.


Quelques exemples de jeux

Concours de natation
Escalade du mat 15m
Saut de crevasse en longueur
Marche sur la rame (poutre)
Le jet de lance
Concours de chant
Poésie et jeu de rimes
Devinettes
Batte et balle


* Le duel * / Citation


Au Torvaldsland, le duel sert souvent à régler les différends, qu’ils soient juridiques ou personnels. Il y en a de deux types : le duel formel et le duel libre.

Le duel libre autorise toutes les armes; il n’y a aucune restriction en ce qui concerne la tactique ou l’endroit. À la Fête, naturellement, des carrés étaient délimités en prévision de ces duels. Si les combattants le souhaitaient, toutefois, ils étaient libres de choisir un autre endroit. Ces duels, généralement, se déroulent sur des rochers battus par les vagues. On laisse les deux hommes seuls; plus tard, à la tombée de la nuit, un bateau vient chercher le survivant.

Le duel formel est très complexe et je ne le décrirai pas en détail. Deux hommes s’affrontent, mais chacun d’entre eux a droit à un porteur de bouclier; chaque combattant a droit à trois boucliers; quand ils sont taillés en pièces, ou rendus inutilisables, son porteur de bouclier se retire et il doit se défendre seul, avec son arme; les épées, dont la longueur est limitée, obéissent également à des règles.
Le duel se déroule, essentiellement, sur une couverture, il y a deux carrés, chacun à trente centimètres de la couverture, dessinés sur l’herbe. Les coins du deuxième carré tracé par terre sont marqués avec des branches de coudrier.
Quand le premier sang tache la couverture il est possible, au gré des combattants ou sur décision d’un des deux arbitres, de mettre un terme au combat; le vaincu paie alors trois tarsks d’argent au vainqueur; en général, le vainqueur offre alors un sacrifice; s’il est riche et que le match a beaucoup d’importance, il arrive qu’il tue un bosk; s’il est pauvre, ou si l’enjeu n’est pas considéré comme important, le sacrifice peut être moindre.

Ces duels, surtout ceux de la variété formelle, sont parfois utilisés à mauvais escient, pour acquérir des richesses, par des Guerriers sans scrupules. Un homme, aussi incroyable que cela puisse paraître, peut être défié pour sa ferme, sa compagne ou sa fille; s’il n’accepte pas le défi, il perd l’enjeu; s’il accepte le défi, naturellement, il risque sa vie entre les branches de coudrier; il peut être tué; ensuite, naturellement, la ferme, la compagne, la fille seront remises, conformément à la loi, à celui qui a lancé le défi.

La raison d’être de cette coutume, à mon avis, est de permettre aux individus puissants et forts de se procurer de la terre et de jolies femmes; et d’encourager ceux qui possèdent de tels biens à se maintenir en possibilité de combattre.

En général, naturellement, le duel formel est utilisé dans des cas plus honorables comme, par exemple, le règlement de différends frontaliers ou la réparation d’une insulte.

 

(by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar)

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