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Neige de Gor

18 février 2012

Les croyances dans le Torvaldsland


Selon la légende goréenne les Prêtres-Rois ont créé l'homme de la poussière du sol et du sang du Tarn.

Selon les légendes du Torvaldsland telle n'est pas l'origine de l'homme. Les dieux, réunis en conseil décidèrent de fabriquer un esclave car ils étaient tous des dieux et n'avaient pas d'esclave. Ils prirent une houe, un instrument aratoire, et la posèrent au milieu d'eux. Puis ils aspergèrent cet outil d'eau et le frottèrent avec la sueur de leurs corps. De cette houe naquit la majorité des hommes.
Mais la même nuit, un autre dieu, curieux ou négligeant ou chassé de la salle et furieux, jeta sa hache énorme par terre, il l'aspergea de paga et de son sang ; et la hache se mit à rire, elle se leva d'un bond et s'enfuit. Les dieux, tous réunis, ne purent la reprendre et la hache fut à l'origine de la race qui habite le Torvaldsland.

 

Quelques citations / Les Marauderus de Gor


*La place des religions dans le Nord*

Je savais que les habitants du Torvladsland, dans l’ensemble, quoiqu’ils respectassent, en général, les Prêtres-Rois, ne leur accordent pas une révérence particulière. Ils s’en tiennent aux dieux et aux pratiques du passé. La religion des Prêtres-Rois, institutionnalisée et ritualisée par la Caste des Initiés, n’était guère implantée dans les populations primitives du Nord. Néanmoins, elle dominait dans de nombreuses cités, comme Kassau. Les Initiés se servaient souvent de leur influence et de leur or, de pressions exercées sur le commerce et les marchandises, pour imposer leurs croyances et leurs rites. Parfois, les chefs convertis à leurs pratiques imposaient leurs engagements à leurs subordonnés. En fait, ceci n’était pas rare. En outre, souvent, la conversion d’un chef entraînait, sans qu’il soit nécessaire de recourir à la force, celle de son peuple, lié à lui par un sentiment de loyauté. Parfois, également, la religion des Prêtres-Rois, sous le contrôle des Initiés et avec l’aide de leurs chefs séculiers, était propagée par le feu et l’épée. Parfois, ceux qui voulaient conserver les anciennes pratiques, ou étaient pris à faire le signe du poing, le marteau, au-dessus de leur chope de bière, étaient torturés à mort.

 

*Le signe de Thor*

Puis, jetant sa hache sur l’épaule gauche, sans la lâcher, il se tourna vers les Sardar et leva le poing serré. Ce n’était pas seulement un geste de défi adressé aux Prêtres-Rois, mais c’était aussi le poing, le signe du marteau. C’était le signe de Thor.


Forkbeard, à présent, emplit un grand pichet de bière, d’une contenance approximative de cinq gallons, dans un tonneau. Puis il ferma le poing au-dessus. C’était le signe du marteau, le signe de Thor.


Au-dessus du casque, Ivar se pencha et serra le poing, faisant le signe de Thor. Puis il but et me tendit le casque.

 

*Les Stèles*

Nous vîmes des serfs, également, dans la foule, et des Prêtres de la Stèle, aux cheveux longs, vêtus de robes blanches, un anneau d’or au bras gauche, un sac de copeaux divinatoires, morceaux de bois trempés dans le sang du bosk sacrifié à l’ouverture de la Fête, à la ceinture; on jette ces morceaux de bois comme des dés, parfois à plusieurs reprises, et les Prêtres de la Stèle les lisent; le temple de la Fête, à l’intérieur duquel se trouve l’anneau du temple, est en bois; non loin de là, dans un bosquet, suspendus à des poteaux, il y avait les cadavres de six bosks, l’un d’entre eux étant celui dont le sacrifice avait marqué l’ouverture de la Fête, six tarsks et six verrs; dans le passé, d’après ce que j’ai entendu dire, six serfs auraient dû être pendus là à la place des six verrs; néanmoins il avait été décidé une génération plus tôt, à l’occasion d’une des rares réunions du Conseil des Prêtres de la Stèle, à laquelle avaient participé les prêtres de toutes les régions, qu’il ne fallait plus sacrifier les serfs; cela ne fut pas décidé, toutefois, pour des raisons humanitaires mais du fait que les serfs, comme les urts ou les petits tharlarions à six doigts, n’étaient pas dignes d’être sacrifiés


Ces stèles, incidemment, sont très colorées et se voient de très loin. Chaque année, elles sont repeintes, généralement la veille de l’Equinoxe de Printemps qui, dans le Nord comme dans le Sud, marque le début de la nouvelle année. Les stèles religieuses sont repeintes par les Prêtres de la Stèle, la veille de la Fête d’Odin, qui a lieu en automne. Si les stèles n’étaient pas entretenues soit par les fermiers sur les terres de qui elles se dressent, soit par les Prêtres de la Stèle, la peinture disparaîtrait en quelques années, ne laissant que la pierre nue. La stèle la plus célèbre est celle du Rocher d’Einar, qui marque la frontière méridionale des territoires du Nord.


by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar

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18 février 2012

Navires & Navigation du Nord

Les navires du Nord sont aussi appellé le serpent comme on les nomme parfois

Le bordage à clins, contrairement au bordage à franc bord du sud, avec ses planches encastrées, a tendance à être moins étanche, mais est beaucoup plus résistant dans les mers fortes du nord .la construction à clins donne au navire une souplesse presque élastique en cas de grosse mer ; la coque peu plier considérablement sans gauchir. Le pont du navire n’est pas fixe, de sorte qu'il est possible de le retirer pour augmenter l'espace réservé à la cargaison. Le navire, naturellement, est ouvert. Pour protéger les marchandises et les hommes de la pluie ou du soleil, on tend parfois un grand rectangle de cuir de Bosk, tendu entre les plats bords pour récupérer l'eau de pluie.

Une autre particularité des navires du nord est qu'ils ont en réalité une proue à chaque extrémité. Cela permet de les mettre au sec sur des rouleaux plus aisément. On peut les faire accoster dans l’une ou l’autre des positions ce qui n’est pas négligeable dans les eaux agitées et parsemées de rochers du nord. En outre cela permet aux rameurs en changeant de position sur les bancs de faire changer le navire de direction. Cela rend l'embarcation extrêmement maniable. Il est presque impossible d’éperonner les navires du nord.

En général, on vide les navires une fois par jour, même si cela n’est pas nécessaire. On estime qu'il est dangereux de prendre la mer dans un navire qu'il est nécessaire de vider 3 fois en 2 jours.

Les navires Torvaldslandais sont rapides. En une journée de 20ahns et avec un bon vent, ils peuvent parcourir entre 200 et 250 pasangs.

 

Quelques citations / Les Marauderus de Gor


* Les Navires *


Et à son mât, rond en bois peint, était suspendu un bouclier blanc. Ses hommes ramaient lentement, chantant un hymne funèbre. La tête de tarn de la proue du navire avait été basculée en arrière, sur ses charnières de bois. Parfois, sur les galères légères, elles sont ainsi articulées, afin que leur poids ne déséquilibre pas la proue en cas de grosse mer; toutefois, elle est toujours sur la proue au port, et lorsque le navire entre dans une crique ou remonte un fleuve dans l’intention d’attaquer; en cas de mer calme, bien entendu, il n’est pas dangereux de laisser la tête de tarn surmonter la proue. Le fait que la tête soit basculée en arrière, lorsque le navire pénétra dans la crique, indiquait clairement, tout comme le bouclier blanc, qu’il venait en paix.


Le navire était beau, lisse et aux lignes fines. C’était un navire à vingt bancs, mais cette structure est peut-être trompeuse. Il y avait vingt bancs de chaque côté, avec deux hommes à chaque banc. Il avait, par conséquent, quarante rames, avec deux hommes par rame.


Les rames faisaient en général six mètres de long et étaient plus étroites que les rames du Sud, de sorte que le mouvement de la pelle pouvait être plus rapide que celui des rames du Sud, plus larges; et, avec deux hommes par rame, compte tenu de la légèreté du navire, cela permettait d’aller très vite. Comme sur les galères du Sud, le rapport du maître-bau à la quille était calculé en fonction de la vitesse, étant généralement de un à huit. Le navire, ou serpent comme on les appelle parfois, faisait approximativement quatre-vingts pieds goréens de long, avec un maître-bau d’une dizaine de pieds goréens. Son navire, comme presque tous les navires du Nord, n’avait pas de cale de nage et les rameurs étaient assis à l’intérieur même de la coque, tournés, naturellement, vers l’arrière. je remarquai que les ouvertures pouvaient être fermées lorsque l’embarcation était propulsée à la voile. La voile était complètement différente de celle des navires du Sud, étant approximativement carrée, bien que légèrement plus large en bas qu’en haut. Le mât, comme celui des navires du Sud, pouvait être abaissé. Il se logeait dans deux blocs de bois et était coincé dans le bloc supérieur au moyen d’une lourde pièce de bois, en forme de coin, enfoncée à coups de masse. Les navires du Nord ont une seule voile, contrairement aux navires du Sud, qui en ont plusieurs, toutes latines, qu’il faut retirer et changer. C’est une voile convenant à tous les temps, suspendue à un espar de bois souple. On peut augmenter ou diminuer la surface de toile au moyen de cordes. Sur les côtés des espars latéraux permettent d’utiliser une voile plus large que le navire lui-même. À mon avis, un tel navire ne pouvait naviguer aussi près du vent qu’une embarcation à gréement latin mais la possibilité d’augmenter ou de diminuer la surface de toile en quelques instants n’était pas dénuée d’intérêt. La voile était à rayures rouges et blanches. Le navire, comme presque tous les navires goréens, était bordé à clins, étant constitué de planches superposées à la manière des ardoises sur un toit, la structure étant à l’intérieur. Des cordes imbibées de goudron et du goudron assuraient l’étanchéité entre les planches. L’extérieur des planches était également enduit d’une couche de goudron peint, afin de protéger le bois de la mer et de l’attaque des vers. Le goudron était peint en rouge et noir, en lignes irrégulières. Le navire, de nuit, le mât baissé, la coque portant de tels motifs remontant le fleuve parmi les ombres, était extrêmement difficile à repérer. C’était un navire de pillards.


La nuit, les hommes dorment sur le pont, dans des sacs étanches, en peau de sleens des mers; dans ces sacs, ils mettent également leurs effets personnels, le glissant généralement sous leur banc. Dans certains navires de ce type, les hommes ne sont pas assis sur des bancs, mais sur de gros coffres individuels, fermés à clé, qui leur servent de bancs. Quand le navire fut amarré au port, les boucliers des hommes furent suspendus sur ses francs; c’était un indice supplémentaire de ses intentions pacifiques. Les boucliers étaient ronds, en bois, diversement peints, parfois renforcés par des bandes métalliques, parfois avec du cuir ou des plaques de bronze. En cas de bataille naturellement, ces boucliers ne seraient pas suspendus sur les flancs du navire; ils boucheraient les orifices destinés aux rames; même si les rames n’étaient pas utilisées, ils seraient à l’intérieur, à portée de main; pourquoi les marins s’exposeraient-ils à recevoir un projectile pour récupérer un bouclier ainsi suspendu?


- N’est-il pas exceptionnel qu’un navire du Nord porte un nom de femme ? m’enquis-je.
- Non, dit-il.


Les deux ancres furent hissées. Elles ne sont pas très lourdes, puisqu’elles pèsent chacune un peu plus de vingt-cinq Pierres goréennes, c’est-à-dire une cinquantaine de kilos. Elles ne sont pas fixées au navire par des chaînes, mais par des cordes enduites de goudron.

 

* La vie à bord *

Ces hommes étaient sans doute les plus durs car seuls les plus puissants, les plus rapides, les plus intelligents pourraient gagner un banc dans le navire d’un capitaine, et celui qui les commandait devait être le plus puissant et le plus intelligent car, dans le cas contraire, des hommes du Torvaldsland ne lui auraient pas obéi, et cet homme était Ivar Forkbeard.


Puis Forkbeard vida lui-même le reste du pichet, jeta le récipient au pied du mât et, stupéfait, je le vis bondir sur les rames en mouvement. Les hommes chantèrent. Puis Forkbeard, pour le plus grand plaisir des spectateurs massés sur la rive, qui l’acclamèrent, tandis que le serpent se dirigeait lentement vers le quai, s’adonna joyeusement à la Danse des Rames des rameurs du Torvaldsland. Ce n’était pas véritablement une danse, bien entendu, mais un exploit athlétique de première grandeur exigeant un coup d’œil exceptionnel, un sens de l’équilibre extraordinaire et une coordination incroyable. Ivar Forkbeard, poussant des cris, sauta d’une rame à l’autre, allant ainsi de l’avant du navire à l’arrière, sur bâbord, puis bondit à nouveau sur le pont et sauta sur les rames de tribord, sautant cette fois de rame en rame de l’arrière à l’avant, puis, levant les bras, il bondit dans le navire, projeté à l’intérieur au moment où la rame se leva. Il s’immobilisa ensuite à l’avant, près de moi, couvert de sueur et souriant. Sur la grève, les spectateurs levèrent des chopes de bière vers lui. Ils l’acclamèrent. J’entendis les cris des captives.


Les topsits du verger de Forkbeard, qui peuvent pousser à cette latitude, alors que les larmas ne le peuvent pas, étaient trop verts pour qu’il soit possible d’en manger. [...] Ils sont également utilisés pour pallier les déficiences nutritionnelles, en mer, pendant les longs voyages, du fait qu’ils contiennent, je suppose, beaucoup de vitamine C. On les appelle parfois : le larma du marin. Ce sont des fruits à la peau dure qu’il n’est pas difficile de faire sécher et de stocker. À bord des serpents, on les entrepose dans de petits tonneaux généralement rassemblés, avec les légumes, sous la barque retournée.


… Les hommes du Torvaldsland ont en commun un code de signaux sonores, produits par les cornes, comprenant une quarantaine de messages. Des messages tels que : " Attaquez ", " En panne ", "Regroupement " et " Communication désirée", ont chacun leur propre combinaison de sons. Cela est réalisé plus efficacement, à mon avis, dans le Sud, au moyen de drapeaux, généralement suspendus à un filin tendu entre les taquets de la proue et le château arrière. Les drapeaux, bien entendu, sont inutilisables de nuit. De nuit, on peut utiliser les lanternes des navires, mais il n’y a aucune standardisation sur ce point, même entre les navires d’un même port. Néanmoins, il est utile de mentionner qu’il existe également des signaux reposant sur l’utilisation des boucliers, au Torvaldsland, mais ils sont limités. Deux d’entre eux, toutefois, sont universels au Torvaldsland : le bouclier rouge pour la guerre et le bouclier blanc pour la paix.

 

* La navigation *

Les hommes du Torvaldsland guident parfois leurs navires en fonction de la direction des vagues qui se brisent contre la proue, celles-ci subissant l’influence des vents dominants. Parfois, ils utilisent l’ombre des plats-bords sur les bancs, en estimant l’angle. Bien entendu, on utilise également le soleil et, de nuit, les étoiles permettent de s’orienter correctement, même en pleine mer.
Leur tradition leur interdit d’utiliser la boussole, contrairement à ce qui se pratique dans le Sud. La boussole goréenne indique toujours la direction des Sardar, domaine des Prêtres-Rois.
Les hommes du Torvaldsland ne l’utilisent pas. Ils n’en ont pas besoin.
Le sextan, néanmoins, dont le fonctionnement repose sur le soleil et les étoiles, ne leur est pas étranger. Toutefois, en général, on l’utilise que dans les eaux inconnues.
Les bancs de brume, les points de rendez-vous des baleines, les bancs de glace, en certaines saisons, dans leurs eaux, indiquent aux habitants du Torvaldsland où ils se trouvent; et ils utilisent ces points de repère aussi naturellement que le paysan une montagne ou le chasseur une rivière.

 


by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar

18 février 2012

Les gens du Nord

* Les hommes libres *

On voit leurs navires jusqu'à Shendi et Bazi, au sud, jusqu'à la mer de glace au nord jusqu’aux falaises de Tyros et aux terrasses de Cos à l’ouest. Les habitants du Torvaldsland sont des rameurs et des combattants et parfois ils tournent leurs proues vers la haute mer avec en tête l'intention de voir ce qui se trouve derrière l'horizon étincelant.

Dans leurs légendes, ils sont présentés comme des poètes, des amants et des guerriers. Tel n’est pas le cas dans les légendes des autres, ils sont présentés comme des géants blonds , crachant le feu, enfonçant les portes, des géants plus grands que les arbres, avec des oreilles pointues, des yeux de braise, des mains armées de griffes géantes; ils sont considérés comme sauvages, barbares, comme des monstres assoiffés de sang et prenant plaisir à tuer, aux cheveux nattés, vêtus de fourrures et de cuir, à la poitrine nue, armés de haches géantes qui, d' un seul coup, peuvent couper un arbre ou un homme en deux. On dit qu'ils semblent jaillir du néant pour piller, bruler et violer et que, dans les flammes, ils semblent disparaitre aussi rapidement, emportant leur butin, qu'il s’agisse de barres d'argent, de gobelets d' or, de draps de soie, de pièces et de Pierre précieuses ou plus simplement de femmes attachées et dépouillées de leurs vêtements dont le corps les a séduits.

Quatre gigantesques Torvaldslandais vêtus de longues capes attachées autour du cou, la tête baissée, barbus, aux cheveux blonds et nattés.

Il s'agissait presque exclusivement de géants, d’individus puissants, insensibles au froid, accoutumés à la guerre et au maniement des armes, élevés dans les fermes isolées de la côte abrupte, rendus forts et durs par le travail, la viande et les céréales.

Ces hommes, dès l'enfance, au cours de jeux violents, apprennent à courir, bondir, nager, projeter la lance, manier l'épée et la hache, affronter l’acier, même ensanglantés, sans reculer. Ces hommes étaient sans doute les plus durs car seuls les plus puissants, les plus rapides, les plus intelligents pouvaient gagner un banc dans le navire d’un capitaine, et celui qui le commandait devait être le plus puissant et le plus intelligent car, dans le cas contraire, les hommes du Torvaldsland ne lui auraient pas obéi.

Le rocher d’Einar près de la stèle gravée de la marque de Torvald.
Nombreux sont ceux qui estiment qu'elle marque la frontière entre le Torvaldsland et le sud. Toutefois de nombreux habitants considèrent que cette frontière se trouve nettement au sud de la marque de Torvald. En fait quelques Torvaldslandais considèrent Que leur pays se trouve partout ou leurs navires accostent du fait qu'ils emportent leurs pays et leur acier avec eux.


* Les femmes libres *

Les femmes du Nord ne se voilent généralement pas.

« …une blonde de quatorze ans, aux cheveux nattés. Elle portait le costume traditionnel des femmes libres du Nord. Ses vêtements n’étaient pas riches, mais ils étaient propres et c’étaient ses meilleurs. Elle avait deux broches; et des chaussures noires. On avait sorti le poignard du fourreau qu’elle portait à la ceinture; »

« À la ceinture, elle portait un fourreau incrusté de bijoux d’où sortait la lame ouvragée, torse, d’une dague turienne; les femmes libres du Torvaldsland ont généralement un poignard; à sa ceinture, étaient également suspendus ses ciseaux et un anneau avec de nombreuses clés, indiquant que sa salle contenait de nombreux coffres et portes ; […] le nombre de clés, ainsi que les ciseaux, indiquaient qu’elle était la Maîtresse d’une grande Demeure. »

Les femmes du Nord sont généralement blondes, et beaucoup avec des nattes. Elles coiffent leurs cheveux en hauteur lorsqu'elles sont les compagnes de quelqu’un.

Dans le nord les femmes libres se croient au-dessus des questions telles que le sexe et que ces choses-là n’intéressent que les filles légères et les esclaves, les femmes libres du nord se considèrent comme supérieures au sexe, beaucoup sont frigides au moins jusqu'au jour où elles sont enlevées et soumises au collier. Elles tiennent souvent même lorsque leur visage et leur silhouette rendent les hommes fous à ce qu'on s’attache principalement à leur esprit.

« La Femme du Jarl avait parlé. Les femmes libres du Nord sont très puissantes. La Femme du Jarl, dans le Kaissa du Nord, est plus puissante que l’Ubara dans le Kaissa du Sud. Cela ne signifie pas que l’Ubara du Sud n’est pas, en réalité, aussi puissante, ou même davantage, que sa contrepartie du Nord. Cela veut simplement dire que, dans le Sud, son pouvoir est moins officiel qu’au Nord. »

On n’aime guère que les femmes du Torvaldsland deviennent captives, cela n'est pas convenable.


* Les esclaves *

Dans le nord une esclave est une captive (une bondmaid)
Un Kajiru est un serf (un thrall)

Pour les captives, l’homme libre, même le plus humble, est un Jarl.

Les esclaves ont très peur des femmes libres tout se passe comme s’il y avait une guerre secrète entre elles, comme si elles étaient des ennemis mortelles. La plus grande frayeur des esclaves et d’être vendues à une libre, Les femmes libres traitent leurs esclaves avec une cruauté et une haine incroyable. On dit que c’est par ce que les femmes libres sont jalouses du collier des filles.

« La nuit, les serfs sont enchaînés dans l’appentis des bosks; les captives restent dans la salle, pour servir le plaisir des hommes libres. Elles passent souvent de l’un à l’autre. Le dernier utilisateur a, néanmoins, la possibilité de l’attacher. »

« Je n’avais pas davantage de droits sur la jolie captive que les autres hommes de Forkbeard. La délicieuse petite jeune femme, comme toutes les autres bonnes choses de la salle, appartenait à tout le monde. »

 


by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar

18 février 2012

Le Hall ou la Salle Commune

* Grand hall *

La salle était une longue maison elle faisait environ cent vingt pieds Goréen de long. Ses murs constitues de Pierre et de terre étaient courbes et épais d’environ 2 mètres cinquante d’épaisseur. Elle était orientée nord sud. Cela réduit l'exposition au vent du nord, ce qui est extrêmement important au Torvaldsland pendant l’hiver. Un feu dans un trou rond, de trouvait au centre. Elle comportait, pour l’essentiel, une unique longue pièce dans laquelle on vit, on mange et dort.
A une extrémité il y avait une cuisine, séparée du reste de la maison par une cloison de bois. Le toit de trouvait a moins de 2 mètres au-dessus du sol ce qui signifie que tous les occupants s il s'agissait d’hommes étaient obliges de de baisser pour se déplacer .la longue pièce est aussi obscure. De plus elle est souvent enfumée. La ventilation est assurée comme c’est généralement le cas par de petit trou pratiquée dans le toit. Le centre de la salle sur la longueur est creusé sur une profondeur d’une trentaine de centimètres. C’est là que se trouvent les tables et les bancs. En outre au milieu sur la longueur il y a deux rangées de poteaux plantés a environ deux mètres les uns des autres qui soutiennent le toit. Contre les murs au niveau du sol il y a un plancher de terre battue sur lequel sont étendues des couvertures. Des pierres délimitent la place dont chacun peut disposer pour dormir.


Au Torvaldsland la générosité est la prérogative de l’hôte, donnant le premier et sachant ce qu'il peut de permettre de donner impose la limite, l'invité s'assure ensuite que ses cadeaux sont de moindre importance que ceux de l’hôte, l'hôte en donnant d’avantage protège son honneur d’hôte, l'invité en donnant moins fait honneur à son hotte.


Des bols de sels déposés sur les tables séparaient les hommes en fonction de leur rang. Ceux qui étaient assis au-dessus du sel étaient considérés comme plus prestigieux que ceux qui étaient assis au-dessous. Lorsqu'on était assis entre ne sel et le trône on se trouvait au-dessus du sel. Entre le sel et la porte on était au-dessous du sel.

 

by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar

18 février 2012

L'assemblée / The Thing

* Le Thing *


On ne doit pas se battre pendant le Thing tel est la loi mais les hommes peuvent venir armée.
Le Torvaldslandais ne sort jamais de chez lui sans arme et chez lui les armes sont toujours à portée de la main généralement suspendus derrière sa couche de telle sorte que la captive enchainée ne puisse les atteindre. Lorsque couchée sur le dos elle lève les yeux elle voit au mur le bouclier, le casque, la lance, la hache et l’épée, dans son fourreau, de son maître. Ce sont les symboles visibles de la force qui l’asservissent, par lesquels elle n’est qu'une femme dont le ventre de trouve sous l’épée.

Presque tous les visiteurs du Thing étaient des fermiers libres hommes blond aux yeux bleus, fiers, aux membres puissants et aux mains durcies par le travail. Beaucoup avaient les cheveux nattés ; beaucoup portaient le Talmit de leur région, beaucoup avaient mis leurs plus beaux atours pour assister à la fête, beaucoup portaient des vestes de laines. Tous étaient armées généralement avec une hache et une épée ; quelques un portaient un casque d'autres le portait dans le dos avec leur bouclier. Pendant le Thing à laquelle tout homme libre doit assister sauf s’il cultive seul sa ferme et ne peut la quitter, chaque homme doit pouvoir présenter à son Jarl un casque, un bouclier, une épée, une hache ou une lance en bon état. Chaque homme généralement sauf s’il loue directement ses services à un Jarl est responsable de l'existence et de l'état de ses armes ainsi que de son équipement.
Un homme directement au service d’un jarl est en fait un mercenaire ; le jarl en personne avec son or ou ses réserves lorsque cela est nécessaire ou désirable arme l’homme.
S’il arrive qu'un homme casse une épée le jarl compense la perte néanmoins il n’est pas responsable de tels accident lorsqu'ils arrivent à des fermiers libres.

Les fermiers qui ne participent pas au Thing cultivant seul leur ferme doivent néanmoins posséder l’armement réglementaire une fois par an il doit être présenté à un représentant du jarl qui a cet effet visite les diverses régions. Lorsque la flèche de la guerre lui parvient, bien entendu chaque homme doit répondre ; dans ce cas la ferme en pâtit, de sorte que sa compagne et ses enfants vivent une période extrêmement difficile en quittant sa famille ses armes sur l’épaule le fermier dit simplement à sa famille " la flèche de la guerre est arrivée dans ma maison ".

Dans la foule, on peut voir de nombreux chefs, capitaines et jarls mineurs, tous avec leur suite. Ces individus de haut rang sont somptueusement vêtus avec des casques et des capes magnifiques généralement écarlates et pourpres, longues et tourbillonnantes et tenues par des agrafes en or. Les hommes la portent toujours, comme cela est fréquent au Torvaldsland, de telle manière que le bras droit, le bras de l’épée, soit libre.
Leurs hommes portent aussi au bras des spirales en or ou en argent et aux poignets des bracelets incrustés de Pierre précieuses.


Quelques citations / Les Maraudeurs de Gor

Dans la foule, il y avait aussi de nombreuses captives effrontées; elles avaient, en général, été amenées à la Fête par les Jarls ou les capitaines; il n’est pas rare que les hommes se fassent ainsi accompagner par des esclaves, bien qu’elles n’aient pas le droit d’approcher des tribunaux et des délibérations.
Il y avait trois raisons d’amener ces filles : elles servaient le plaisir des hommes; elles symbolisaient, par leur présence, la richesse de leurs Maîtres; et elles étaient négociables.

L’expression " fille de soie " est souvent utilisée par les captives du Nord, pour désigner leurs contreparties du Sud. L’expression tient au fait qu’elles croient que ces femmes sont gâtées, maquillées à l’excès, capricieuses et caressées comme des animaux familiers, et n’ont rien à faire, à part se parer et attendre leur Maître, lovées sur des couvre-pieds épais et pourpres, brodés d’or.

Les filles du Sud, incidemment, bien qu’elles travaillent moins que leurs sœurs asservies du Nord, fonction de la disparité économique existant entre la ville et la campagne, travaillent souvent, et travaillent dur, surtout si elles ont déplu à leur Maître.

Incidemment, à toutes fins utiles, bien que l’esclave du Sud travaille, à mon avis, moins dure que la captive du Nord, qui vit généralement dans une ferme isolée, elle est fouettée plus souvent que sa sœur du Nord; à mon avis, elle est soumise à une discipline plus rigoureuse; les maîtres du Sud sont durs avec leurs femmes, exigeant davantage d’elles et s’assurant qu’ils l’obtiennent; les filles du Nord, par exemple, apprennent rarement l’art élaboré, complexe et sensuel des esclaves; la fille du Sud, dans son désespoir, doit souvent l’apprendre à la perfection; en outre, sur ordre, elle doit le mettre en application joyeusement et adroitement.

Les esclaves du Sud considèrent généralement leurs contreparties nordiques comme des idiotes, des rustaudes des fermes et des montagnes du Torvaldsland; elles se les imaginent passant tout leur temps à nourrir les tarsks et à fumer les champs; elles les considèrent, en définitive, comme des femelles de bosks, qui travaillent, procurent des plaisirs simples à des hommes rudes et donnent naissance à des serfs.


Quelques exemples de jeux

Concours de natation
Escalade du mat 15m
Saut de crevasse en longueur
Marche sur la rame (poutre)
Le jet de lance
Concours de chant
Poésie et jeu de rimes
Devinettes
Batte et balle


* Le duel * / Citation


Au Torvaldsland, le duel sert souvent à régler les différends, qu’ils soient juridiques ou personnels. Il y en a de deux types : le duel formel et le duel libre.

Le duel libre autorise toutes les armes; il n’y a aucune restriction en ce qui concerne la tactique ou l’endroit. À la Fête, naturellement, des carrés étaient délimités en prévision de ces duels. Si les combattants le souhaitaient, toutefois, ils étaient libres de choisir un autre endroit. Ces duels, généralement, se déroulent sur des rochers battus par les vagues. On laisse les deux hommes seuls; plus tard, à la tombée de la nuit, un bateau vient chercher le survivant.

Le duel formel est très complexe et je ne le décrirai pas en détail. Deux hommes s’affrontent, mais chacun d’entre eux a droit à un porteur de bouclier; chaque combattant a droit à trois boucliers; quand ils sont taillés en pièces, ou rendus inutilisables, son porteur de bouclier se retire et il doit se défendre seul, avec son arme; les épées, dont la longueur est limitée, obéissent également à des règles.
Le duel se déroule, essentiellement, sur une couverture, il y a deux carrés, chacun à trente centimètres de la couverture, dessinés sur l’herbe. Les coins du deuxième carré tracé par terre sont marqués avec des branches de coudrier.
Quand le premier sang tache la couverture il est possible, au gré des combattants ou sur décision d’un des deux arbitres, de mettre un terme au combat; le vaincu paie alors trois tarsks d’argent au vainqueur; en général, le vainqueur offre alors un sacrifice; s’il est riche et que le match a beaucoup d’importance, il arrive qu’il tue un bosk; s’il est pauvre, ou si l’enjeu n’est pas considéré comme important, le sacrifice peut être moindre.

Ces duels, surtout ceux de la variété formelle, sont parfois utilisés à mauvais escient, pour acquérir des richesses, par des Guerriers sans scrupules. Un homme, aussi incroyable que cela puisse paraître, peut être défié pour sa ferme, sa compagne ou sa fille; s’il n’accepte pas le défi, il perd l’enjeu; s’il accepte le défi, naturellement, il risque sa vie entre les branches de coudrier; il peut être tué; ensuite, naturellement, la ferme, la compagne, la fille seront remises, conformément à la loi, à celui qui a lancé le défi.

La raison d’être de cette coutume, à mon avis, est de permettre aux individus puissants et forts de se procurer de la terre et de jolies femmes; et d’encourager ceux qui possèdent de tels biens à se maintenir en possibilité de combattre.

En général, naturellement, le duel formel est utilisé dans des cas plus honorables comme, par exemple, le règlement de différends frontaliers ou la réparation d’une insulte.

 

(by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar)

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17 février 2012

La Géographie du Torvaldsland


Le Torvaldsland, bien qu’il ne soit pas dépourvu d’arbres, est aride.


Le Courant de Torvald est un large fleuve, de plusieurs pasangs de large, dont la température est supérieure à celle des eaux de la région. Sans lui, la majeure partie du Torvaldsland, pays pourtant désolé, ne serait qu’étendues gelées. Le Torvaldsland est un pays cruel, rude et rocheux. On y trouve nombre de falaises, criques et montagnes. La couche de terre cultivable est mince et n’existe que par endroits. Les fermes sont, en général, très petites. Les bonnes terres sont rares et coûtent très cher. On ne peut aller d’une ferme à l’autre que par la mer, avec des petits bateaux. Sans le Courant de Torvald, il serait sans doute impossible de faire pousser les céréales nécessaires à la nourriture de la population, aussi peu nombreuse qu’elle fût. De toute manière, il arrive souvent qu’il n’y ait pas assez à manger, surtout dans le nord du Torvaldsland, et la famine n’y est pas inconnue. Lorsque cela se produit, les hommes mangent de l’écorce, des lichens et des algues. Il n’est pas étonnant que les jeunes gens du Torvaldsland se tournent souvent vers la mer, et au-delà, lorsqu’ils veulent chercher fortune. Le Courant de Torvald est considéré par les habitants du Torvaldsland comme un cadeau de Thor à Torvald, héros et fondateur légendaire du pays, en échange d’un anneau d’or.

 

*Port Kassau*


Kassau est la résidence du Grand Initié du Nord, qui prétend détenir la souveraineté spirituelle sur le Torvaldsland, lequel commence dans la région où les arbres se font plus espacés.


Kassau est une ville de bois et le temple en est le bâtiment le plus important. Il domine les huttes insalubres et les maisons plus confortables des Marchands, massées autour de lui. En outre, elle est entourée d’un mur comportant deux portes, une grande qui donne sur la crique, et la mer, et une petite qui s’ouvre sur les forêts. C’est un mur de poteaux pointus, avec un chemin de ronde.


À mon avis, la population de Kassau ne dépassait pas onze cents personnes. Toutefois il y a autour, des villages qui utilisent Kassau comme marché et lieu de rencontre. En les comptant, on peut dire que la population de la région de Kassau compte environ deux mille trois cents personnes.


La fille de Gurt, Adminsitrateur de Kassau

 

*Le glacier de la hache *


Le Glacier de la Hache était, à l’extrême Nord, un glacier coulant entre deux montagnes et qui prenait, en s’écartant, à l’endroit où il se jetait dans la mer, la forme d’une hache. Les habitants de la région du Glacier de la Hache pêchent la baleine et chassent le sleen des neiges. Il est impossible de faire des cultures, dans cette région. Thorgeir, comme par hasard, naturellement, était le seul habitant de la région du Glacier de la Hache, que l’on considère généralement comme la frontière septentrionale du Torvaldsland, juste avant les ceintures de glace de l’arctique goréen, présent à la Fête.

L’immersion dans les eaux de la région du Glacier de la Hache, sans protection, entraîne généralement la mort en quelques ihns. Parfois, je me demandais si Forkbeard n’était pas fou. Son sens de l’humour, à mon avis, pouvait nous coûter la vie. Il est probable que personne ne croyait qu’il était véritablement du Glacier de la Hache; de toute évidence, il n’avait pas l’épicanthus, grâce auquel les yeux des habitants du Glacier de la Hache sont protégés du froid extrême; en outre, il était beaucoup trop grand pour passer pour un habitant de cette région; leur régime alimentaire ne produit pas, en général, de corps puissants; en outre, le climat tend à sélectionner les corps petits et gras car, physiologiquement, l’équilibre thermostatique y est plus aisément maintenu par grand froid; les corps longs et maigres, naturellement, sont mieux adaptés, du point de vue de l’équilibre thermostatique, aux climats très chauds, car ils disposent d’une surface de refroidissement plus importante. Enfin, sa coloration, bien qu’il eût les cheveux noirs, ne pouvait être originaire de cette région septentrionale mais était, bien que brune, assez typique du Torvaldsland, principalement de l’ouest du Torvaldsland.

Dans la région du Glacier de la Hache, naturellement, il n’y avait pas de fermes et il n’y avait ni verrs ni bosks, du fait qu’il n’y avait pas assez d’herbe pour les nourrir. Par conséquent, il n’y avait pas de champs à fumer, du fait qu’il n’y avait premièrement pas de champs, et deuxièmement pas de fumier; en outre, compte tenu de l’absence de verrs et de bosks, le beurre était dune denrée rare.

 

*Le Rocher d'Einar (Skerry of Einar)*


- Dans cinq nuits, reprit Ivar Forkbeard, sur le Rocher d’Einar, près de la stèle gravée de la Marque de Torvald.
J’avais entendu parler de cette stèle. Nombreux sont ceux qui estiment qu’elle marque la frontière entre le Torvaldsland et le Sud. Toutefois, de nombreux habitants du Torvaldsland considèrent que cette frontière se trouve nettement au sud de la Marque de Torvald. En fait, quelques Torvaldslandais considèrent que leur pays se trouve partout où leurs navires accostent du fait qu’ils emportent leur pays et leur acier, avec eux.

 

* Le Torvaldsberg*


- Qu’est-ce que cette montagne ? demandai-je.
- C’est le Torvaldsberg, répondit Ivar Forkbeard.
- Le Torvaldsberg ? m’enquis-je.
- Selon les légendes, Torvald dort à l’intérieur de la montagne, répondit Ivar Forkbeard en souriant, et il se réveillera quand le Torvaldsland aura une nouvelle fois besoin de lui.


Le Torvaldsberg est considéré comme une montagne extrêmement dangereuse. Toutefois, comme j’ai pu le constater, il n’est pas impossible de l’escalader sans matériel. Elle a la forme d’une pointe de lance, large, légèrement courbe à l’extrémité. Elle fait un peu plus de quatre pasangs et demi de haut, approximativement cinq cents mètres. Ce n’est pas la montagne la plus haute de Gor mais, à mon vais, c’est la plus spectaculaire et la plus impressionnante. Elle est également, bien que d’une manière inquiétante, belle.

 


(by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar)

17 février 2012

La culture et l'élevage

Citations / Les Marauderus de Gor


À présent, des hommes couraient vers le quai. Ils étaient nu-tête, et portaient des vestes de fourrure. Quelques-uns avaient des pantalons de peau, d’autres des tuniques de laine teinte. Je vis, également des champs entourés de murs de pierre. À l’intérieur, court en cette saison, poussait du Sa-Tarna; en outre, il y avait aussi des petits pois, des haricots, des choux, des oignons, des carrées de suls dorés, capables de survivre à cette latitude. Je vis également de petits arbres fruitiers et des ruches où les abeilles produisaient du miel; et il y avait de petites cabanes, ici et là, au toit de planches incliné; à l’intérieur, travaillaient sous doute des artisans; dans d’autres, on devait sécher le poisson ou faire le beurre. Contre la falaise, il y avait un long appentis; on devait y abriter les petits bosks et les verrs, pendant l’hiver, et y entreposer le fourrage; un autre appentis, aux épais murs de bois, à l’ombre de la falaise, devait être la glacière, où on entreposait la glace, descendue des montagnes sur des traîneaux, recouverte d’éclats de bois.


Le Sa-Tarna du Nord, en rangées, jaune et vigoureux, faisait environ vingt-cinq centimètres de haut. À cette latitude, compte tenu de l’effet adoucissant du Courant de Torvald, il mettait environ cent vingt jours à pousser. Cette récolte avait, en fait été semée pendant l’automne précédent, un mois après la Fête de la Moisson. On le sème assez tôt, toutefois, de sorte que les racines puissent se développer avant que le gel ne stoppe temporairement la croissance. Puis grâce à la chaleur du printemps, la terre redevenant molle, la plante, robuste et rude, reprend le dessus. Statistiquement, le Sa-Tarna d’hiver donne davantage que le Sa-Tarna de printemps.


Le Sa-Tarna est la culture principale du Torvaldsland, mais j’ai constaté qu’il y a également de nombreux jardins et qu’on élève des bosks, ainsi que des verrs. Ottar arracha deux radis et Forkbeard et moi, après en avoir essuyé la terre, nous les mangeâmes.


Les topsits du verger de Forkbeard, qui peuvent pousser à cette latitude, alors que les larmas ne le peuvent pas, étaient trop verts pour qu’il soit possible d’en manger. Je souris, me souvenant que les topsits ont invariablement un grand nombre de graines, sauf la variété à longue tige, plus rare. Je n’aime pas beaucoup les topsits parce qu’ils sont amers. D’autres personnes les apprécient. En général, on les coupe en tranches et on les sert avec du miel, ou bien dans les sirops, ou bien pour assaisonner de nombreux plats. Ils sont également utilisés pour pallier les déficiences nutritionnelles, en mer, pendant les longs voyages, du fait qu’ils contiennent, je suppose, beaucoup de vitamine C. On les appelle parfois : le larma du marin. Ce sont des fruits à la peau dure qu’il n’est pas difficile de faire sécher et de stocker. À bord des serpents, on les entrepose dans de petits tonneaux généralement rassemblés, avec les légumes, sous la barque retournée.


(by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar)

17 février 2012

Le Commerce dans le Torvaldsland

Les activités principales de Kassau sont le commerce, le bois et la pêche. Le parsit, poisson mince et rayé, dispose d’immenses réserves de plancton, au nord de la ville, de sorte qu’il est possible d’en pêcher des quantités énormes, principalement au printemps et à l’automne. L’odeur des appentis où les habitants de Kassau font sécher le poisson est perceptible jusqu’en pleine mer. Le commerce concerne principalement les fourrures du Nord, qui sont échangées contre des armes, des barres de fer, du sel et des produits de luxe tels que les bijoux et les soieries du Sud, généralement transportés à Kassau, depuis Lydius, dans des barques de cabotage à dix rames. Le bois est, naturellement, une production importante. Il est généralement débité et exporté au Nord. Le Torvaldsland, bien qu’il ne soit pas dépourvu d’arbres, est aride. L’arbre Ka-la-na, bois fin, et l’arbre Tem, bois souple, par exemple, ne peuvent y pousser. Ces deux bois sont très appréciés dans le Nord.


Les habitants du Torvaldsland sont adroits de leurs mains. Les exportations vers le Sud, naturellement, sont essentiellement constituées de fourrures achetées au Torvaldsland et de tonneaux de parsit salé et fumé.


Les habitants du Torvaldsland, incidemment, se procurent le sel dans l’eau de mer ou en faisant brûler des algues. Néanmoins, c’est également une monnaie d’échange et il arrive qu’ils en prennent au cours de leurs raids.

 

(by Vlahdimir Yatsenko aka Raðgnar)

17 février 2012

Le Torvaldsland - Généralités

Le Torvaldsland n'est pas une ville mais une très grande région au Nord, presque un pays. On considère que le Torvaldsland commence à la fin des forets du Nord jusqu'aux étendues gelées des chasseurs rouges.

Le Torvaldsland est un pays cruel, rude et rocheux. On y trouve nombre de falaises, criques et montagnes. La couche de terre cultivable est mince et n’existe que par endroits. Les fermes sont, en général, très petites. Le Courant de Torvald est un large fleuve dont la température est supérieure à celle des eaux de la région. Sans lui, il serait sans doute impossible de faire pousser les céréales nécessaires à la nourriture de la population. Le Courant de Torvald est considéré par les habitants du Torvaldsland comme un cadeau de Thor à Torvald, héros et fondateur légendaire du pays, en échange d’un anneau d’or.

Le Torvaldsland n'a pas de pierre de foyer mais les hommes du nord ont un Hall. Il s'agit de la salle commune du village où les hommes du village se retrouvent. Le Hall sert de résidence, salle à manger et les hommes y dorment. Les esclaves y sont nues et les femmes libres évitent de s'y rendre

Il n'y a pas de système de caste non plus, presque tous les hommes sont des guerriers, des chasseurs et des marins. Ils vivent de chasse, de pêche, du commerce et des raids qui est essentiel à la survie de leur peuple. Bien qu'on parle goréen au Torvaldsland, certains de leurs dialectes peut être assez difficile à comprendre.

Dans le Torvaldsland, on peut profiter des boissons alcoolisées comme la bière, la bière et d'hydromel. L'hydromel est fait à base de miel fermenté, d'eau et souvent d'épices et est largement préféré à la Paga. Un récipient commun pour boire est la corne. Comme il n'a pas de base, il ne peut pas tenir debout, ainsi, vous devez soit vider son contenu soit le donner à quelqu'un d'autre.

Les hommes de Torvaldsland ont généralement les yeux bleus et les cheveux blonds souvent longs t parfois tressés. Ce sont des hommes grands et musclés, habitués au froid. Ils apprennent à chasser, à pêcher et même à compter. Ils portent généralement un bouclier et manient l'épée, la hache, la lance et l'arc. La plupart des hommes sont aussi très habiles avec leurs mains. Pour les guerriers, ce n'est pas digne d'être expert avec des lettres, ils sont fiers de leur analphabétisme ou de semi-analphabétisme.

Les femmes libres du Torvaldsland ne portent pas de voile. Les femmes libres ont beaucoup de pouvoir dans le nord, probablement plus que les femmes du sud. Un trousseau de clés ou de ciseaux à leur ceinture signifie qu'il s'agit d'une femme importante d'une grande maison. Toutes les femmes libres portent couramment un couteau.

Le Cercle des Captives est un cercle de cinq à six mètres de diamètre tracé sur le sol avec le manche de la hache. Selon les lois du Torvaldsland, pour une femme, entrer dans le cercle signifie se reconnaitre esclave. Evidement, la femme n'y rentre pas forcement de son plein grés.


Termes utilisés dans le Nord dans les traductions françaises :

Pour l’homme libre : Jarl
Pour l’esclave femme ou kajira : captive
Pour les captives du Sud : fille de soie (terme utilisée par les captives du Nord)
Pour le homme ou kajirus : serf
Pour le fouet goréen à 5 lanières, le fouet d’esclave : le fouet des Fourrures


By Lanah Moore

17 février 2012

Les rites de Soumission

Il existe plusieurs rites de soumission (ou de cérémonie du Collier).

La cérémonie est très souvent réalisée dans le cadre d’une capture, après qu’un homme ait capturé une femme, esclave ou libre, mais la cérémonie peut aussi être accomplie après qu’on ait offert une esclave.
Ces cérémonies sont différentes les unes des autres. Pour un Tarnier, un guerrier, elle sera réalisée différemment que pour un chasseur, de même qu’elle ne sera pas identique en fonction de la cité.
Voici plusieurs citations décrivant différentes cérémonies.


Pour un Tarnier :

On comprend mieux la nature de l’institution de la capture et l’attitude des Goréens à cet égard quand on sait qu’une des premières missions d’un jeune tarnier est souvent de s’emparer d’une esclave pour sa propre maison. Lorsqu’il ramène chez lui sa captive, liée nue en travers de la selle de son tarn, il la remet joyeusement à ses sœurs pour qu’elle soit baignée, parfumée et revêtue de la courte livrée des esclaves de Gor.
Ce soir-là, au cours d’un grand festin, il exhibe la captive, maintenant habillée comme il se doit par ses sœurs du costume de danse de Gor en soie écarlate et diaphane. Des clochettes ont été attachées à ses chevilles et elle a les poignets pris dans les bracelets d’esclave. Fièrement, il la présente à ses parents, à ses amis et à ses compagnons d’armes.
Puis, au son des flûtes et des tambours, elle s’agenouille. Le jeune homme s’approche, portant un collier d’esclave où sont gravés son nom et celui de sa ville. La musique se fait plus intense et atteint un crescendo barbare accablant qui s’arrête avec soudaineté. Le silence règne dans la salle, un silence total à l’exception du cliquetis décisif de la serrure du collier.
C’est un bruit que la jeune fille n’oubliera jamais.
Aussitôt la serrure fermée, une formidable acclamation s’élève pour congratuler et fêter le jeune homme. Il retourne à sa place parmi les tables qui bordent la salle au plafond bas où sont suspendues des lampes de cuivre allumées. Il se place au milieu de sa famille, de ses intimes, de ses camarades de combat, assis sur le sol en tailleur à la manière goréenne derrière la longue table basse en bois, chargée de vivres, qui se trouve au haut de la salle.
[…]
Tous les yeux sont maintenant braqués sur la jeune fille.
On enlève les bracelets d’esclave qui lui relient les poignets. Elle se lève. Ses pieds sont nus sur l’épais tapis ouvragé qui recouvre le sol de la salle. Les clochettes fixées à ses chevilles tintent légèrement. Elle est irritée, provocante. Bien qu’elle ne porte que les soies de danse écarlates de Gor, presque transparentes, son dos est droit, sa tête haute. Elle est décidés à ne pas se laisser dompter, à ne pas se soumettre, et sa fière attitude en témoigne. Les spectateurs paraissent amusés. Elle les regarde d’un air indigné. Elle les dévisage avec colère l’un après l’autre. Il n’y en a aucun qu’elle connaisse ou puisse connaître puisqu’elle a été enlevée d’une cité hostile; c’est une femme de l’ennemi. Les poings serrés, elle est debout au milieu de la pièce, seule, tous les yeux fixés sur elle, très belle sous la lumière des lampes suspendues.
Elle fait face au jeune homme dont elle porte le collier.
- Tu ne me dompteras jamais! s’écrie-t-elle.
Cette sortie provoque des rires, des remarques sceptiques, des lazzis bon enfant.
- Je te dompterai comme je voudrai ! réplique le jeune homme, qui fait signe aux musiciens.
La musique recommence. Peut-être la jeune fille hésite-t-elle. il y a un fouet d’esclave au mur. Alors, au son de la musique barbare, enivrante, de la flûte et des tambours, elle danse pour son ravisseur; les clochettes de ses chevilles ponctuent chacun de ses mouvements ceux d’une jeune fille arrachée à son foyer qui doit vivre désormais pour satisfaire l’audacieux étranger dont elle a senti les liens, dont elle porte le collier.
À la fin de la danse, on lui donne une coupe de vin, mais elle ne doit pas boire. Elle s’approche du jeune homme et s’agenouille devant lui, dans la posture exigée de l’Esclave de Plaisir et, tête baissée, elle lui présente le vin. Il boit. Il y a une nouvelle clameur de louanges et de vœux et le festin commence, car personne ne doit toucher à la nourriture avant le jeune homme en pareille occasion. À partir de ce moment les sœurs du garçon ne le servent plus jamais, car c’est la tâche de la jeune fille. Elle est son esclave.
(Le Banni de Gor)


Pour un chasseur :

Inge et Rena n’étaient pas avec moi dans la nacelle. Elles avaient été données aux Chasseurs, Raf et Pron. Conformément à la coutume des Chasseurs goréens, elles avaient été affranchies et on leur avait donné quatre ahns d’avance, afin qu’elles puissent s’échapper, si cela était dans leurs possibilités. Quatre ahns plus tard, au petit trot, munis de leurs cordes, Raf et Pron avaient quitté le camp. Le lendemain matin, ils étaient revenus, tirant Inge et Rena en laisse. Les deux jeunes femmes avaient les cuisses en sang. Elles avaient les poignets attachés dans le dos. Leurs laisses étaient des cordes de Chasseur.
« Vous avez pris deux jolis oiseaux, » avait dit Rask de Treve en riant.
Les esclaves reçurent alors de nouveaux colliers, d’acier, bien entendu, mais où étaient gravés des lianes et le nom des deux Chasseurs, les Maîtres.


A Tharna :

Alors, dans la tente du marchand d’esclaves, Lara, naguère Tatrix de Tharna, me raconta les grandes lignes de l’étrange histoire de sa cité. Au début, Tharna ressemblait aux autres cités de Gor, où les femmes jouissaient de trop peu de considération et avaient trop peu de droits. En ce temps-là, une partie des Rites de Soumission, tels qu’on les pratiquait à Tharna, consistait à dévêtir et à attacher la captive avec des cordes jaunes et à les placer sur un tapis écarlate; le jaune de la corde était un rappel symbolique des talenders, une fleur souvent associée à la beauté et à l’amour féminin, l’écarlate du tapis étant un rappel symbolique du sang et peut-être de la passion.
Celui qui avait capturé la jeune femme mettait son épée sur sa poitrine et prononçait la formule sacramentelle de l’asservissement. C’était les derniers mots qu’elle entendait comme femme libre.
Pleure, Libre Jeune Fille.
Souviens-toi de ta fierté et pleure.
Souviens-toi de ton rire et pleure.
Rappelle-toi que tu étais mon ennemie et pleure.
Maintenant, tu es ma captive impuissante.
Rappelle-toi que tu t’es dressée contre moi.
Maintenant tu es étendue à mes pieds.
Je t’ai liée avec des cordes jaunes.
Je t’ai placé sur le tapis écarlate.
Ainsi, suivant les lois de Tharna, je te proclame mienne.
Rappelle-toi que tu étais libre.
Sache que tu es à présent mon esclave.
Pleure, Jeune Esclave.
À ce moment, le ravisseur détachait les chevilles de la jeune fille et complétait le rite. Quand elle se relevait pour le suivre, elle était, à ses propres yeux comme à ceux de l’homme, son esclave.
(Le Banni de Gor)


A Treve :

Ena releva la capuche et me couvrit la tête.
- « Ils sont prêts ! » annonça la jeune femme qui se tenait près de l’entrée de la tente.
- « Emmenez-la ! » ordonna Ena.
Je fus conduite dans le camp et quelques hommes et esclaves me suivirent.
J’arrivai sur une sorte de place, devant la tente de Rask de Treve. Il m’attendait. En laisse, je fus amenée devant lui. Je le regardai, effrayée.
Nous restâmes debout, face à face, à environ un mètre cinquante l’un de l’autre.
- « Qu’on lui retire sa laisse ! » ordonna-t-il.
Ena, qui m’avait accompagnée, dénoua la corde et la tendit à une de ses compagnes.
Je portais une longue robe écarlate, à capuche, sans manches. J’avais les poignets attachés dans le dos.
- « Qu’on lui retire ses liens ! » ordonna Rask de Treve.
Je constatai qu’il avait glissé, sous sa ceinture, une lanière de cuir. Elle n’était pas ornée de pierres précieuses. Elle faisait environ un centimètre et demi de large ; elle était plate, en cuir souple, brun et uni, comme celles qu’utilisent généralement les tarniers pour attacher leurs captives.
Ena me délia les poignets.
Rask et moi, nous nous dévisageâmes.
Ils s’approcha de moi.
D’une main, il repoussa ma capuche, découvrant mon visage et mes cheveux. Je me tenais très droite.
Soigneusement, une par une, il retira les quatre épingles, les tendant à la jeune femme qui se tenait près de lui.
Mes cheveux tombèrent sur mes épaules et il les lissa sur mon dos.
Une esclave, celle qui avait le peigne de corne violet, les peigna, les remettant en place.
- « Elle est jolie, » dit une spectatrice.
Rask de Treve se tenait alors à trois mètres de moi. Il me considérait.
- « Qu’on lui retire sa robe ! » ordonna-t-il.
Ena et une de ses compagnes ouvrirent le vêtement, qui tomba à mes pieds.
Quelques spectatrices relâchèrent bruyamment leur souffle.
Quelques guerriers frappèrent leur bouclier avec la pointe de leur lance.
- « Viens à moi dans ta nudité ! » ordonna-t-il.
J’obéis.
Nous restâmes face à face, en silence, lui avec sa lame et son cuir, moi sans rien, nue par son ordre.
- « Soumets-toi, » dit-il.
Je ne pus désobéir.
Je tombai à genoux devant lui, assise sur les talons, les bras tendus vers lui, les poignets croisés, dans la position où ils sont généralement attachés, la tête entre les bras.
Je parlai d’une voie claire :
- « Moi, Elinor Brinton, de New York, déclare me soumettre à Rask, Guerrier de la Puissante Cité de Treve, devenant de ce fait son esclave. De ses mains, j’accepte ma vie et mon nom, me considérant comme sienne et reconnaissant qu’il peut disposer de moi comme bon lui semble. »
Soudain, mes poignets furent attachés, rapidement, rudement. Ma peur fut telle que je reculai les bras. Mais j’étais déjà attachée !
Mes liens étaient incroyablement serrés. J’avais été attachée par un tarnier.
Je le regardai avec terreur. Je le vis prendre un objet que lui tendait un Guerrier. C’était un collier d’esclave, métallique, ouvert.
Il me le montra.
- « Lis le collier ! » ordonna Rask de Treve
- « Je ne peux pas, » soufflai-je. « Je ne sais pas lire. »
- « Elle est illettrée, » expliqua Ena.
- « Barbare ignorante ! » J’entendis rire plus d’une spectatrice.
J’eus terriblement honte. Je regardai les minuscules lettres cursives, pourtant parfaitement lisible, gravées sur le collier. Je ne pouvais les lire.
- « Qu’on lui lise ! » ordonna Rask de Treve.
- « Il est écrit, » dit Ena : « J’appartiens à Rask de Treve. »
Je ne dis rien.
- « As-tu compris ? » s’enquit Ena.
- « Oui, » répondis-je. « Oui. »
Alors, à deux mains, il me passa le collier au cou ; pourtant il ne le referma pas immédiatement. Je le regardai. Mon cou était prisonnier du collier qu’il tenait, mais le collier n’était pas encore fermé. Nos regards se rencontrèrent. Ses yeux étaient féroces, amusés, les miens étaient effrayés. Mon regard implorait la pitié. Il n’en tiendrait pas compte. Le collier se referma. Les spectateurs manifestèrent bruyamment leur joie. J’entendis le choc des mains sur les épaules gauches : l’applaudissement goréen. Les lames plates des lances et des épées des Guerriers frappèrent les boucliers. Je fermai les yeux et frissonnai.
J’ouvris les yeux. Je ne pouvais pas lever la tête. Je voyais, devant moi, dans la poussière, les sandales de Rask de Treve.
Puis je me souvins que je devais encore dire une réplique. Je levai la tête, les yeux pleins de larmes.
- « Je t’appartiens, Maître, » dis-je.
Il me fit lever, me prenant chaque bras dans une main. Mas poignets étaient attachés devant moi. Je portais son collier. Il pose sa tête conte le côté gauche de mon visage, puis contre le côté droit. Il respira le parfum. Puis il resta immobile, sans me lâcher. Je le regardai. Contre ma volonté, mes lèvres s’ouvrirent et je me dressai sur la pointe des pieds, levai la tête, afin de poser délicatement les lèvres sur celles de mon Maître. Mais il ne se pencha pas sur mes lèvres. Il m’éloigna de lui.
- « Qu’on lui donne une tunique de travail, » ordonna-t-il, « et qu’on l’enferme dans l’appentis ! »
(les esclaves de Gor)


(by Lanah Moore)

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